Aux cimaises de la Galerie Vitesse.
Ses compositions très affûtées subliment les ciels où vrombissent Concorde, P-51 Mustang, DC-3 ou Constellation. On s’affaire sur les tarmacs, à Orly, au Bourget, où les machines
reflètent sur un sol détrempé l’animation magique des lieux
J’en ai profité pour poser quelques questions à l’artiste :Bonjour Lucio, comment vas-tu?Qu’est-ce qui t’as amené à la peinture ?Je vais très bien merci. J’ai toujours dessiné et peint. Je n’étais pas particulièrement doué mais probablement plus entêté que la normale !Une chose importante s’est passée dans mon enfance (parce que tout commence par là) :j’étais témoin chaque année de la réalisation des chars de carnaval et surtout la mise en couleurs par le peintre-décorateur. Je pouvais rester des heures à le regarder travailler et le voir faire apparaître les volumes comme par magie grâce à la couleur. J’étais fasciné et cette vision ne m’a plus quitté.Pourquoi les avions ?Question piège qui revient sans cesse (rires). En fait je n’en sais rien : c’est d’abord la conquête de l’espace qui m’a accroché, alors, passer de la fusée à l’avion s’est sûrement fait dans la foulée.Comment en as-tu fait ton métier ?Un jour, un ami graphiste (je travaillais pour la pub) voyant que je savais me servir de pinceaux m’a convaincu de faire une série de peintures et de les exposer. J’ai choisi le noir et blanc et l’aviation et, contrairement aux prévisions, une part importante de cette production a trouvé acquéreur : je venais de rencontrer mon public !Et ta technique ?J’ai toujours travaillé la peinture à l’huile mais je me souviens des difficultés des débuts : soit la peinture ne séchait pas, soit elle craquelait ou alors c’était un autre problème… Mais peu à peu, en tâtonnant, j’ai trouvé les solutions. L’huile demeure à mes yeux et aujourd’hui encore, le meilleur des médiums en peinture !
Merci Lucio Perinotto de ton travail pour cette nouvelle exposition. Isabelle Nicolosi Art Advisor Galerie Vitesse